Les punaises de lit ne sont pas uniquement un fléau parisien — elles touchent aujourd’hui toute l’Île-de-France, aussi bien les logements particuliers que les hôtels, les cinémas, les transports et les résidences étudiantes.
Contrairement aux moustiques ou aux guêpes, les punaises de lit ne sont pas des insectes strictement saisonniers. Pourtant, leur activité connaît un pic marqué en été et à la rentrée, période où les infestations explosent. Pourquoi ? Et comment éviter d’en ramener chez soi ?
Été et rentrée : les périodes à risque maximal
Plusieurs facteurs expliquent cette recrudescence estivale :
1. Voyages et vacances
Les punaises de lit se déplacent discrètement dans les valises, sacs à dos et vêtements. Les séjours à l’hôtel, en location saisonnière ou chez des proches multiplient les risques de transport involontaire.
Un seul bagage contaminé suffit pour infester un appartement entier.
2. Déménagements et locations temporaires
L’été, c’est la haute saison des déménagements et des changements de logement. Les meubles récupérés d’occasion ou les matelas transportés peuvent abriter des punaises sans qu’on le voie.
3. Températures favorables à la reproduction
Entre 20 °C et 30 °C, les punaises se reproduisent plus vite : une femelle peut pondre jusqu’à 500 œufs au cours de sa vie. L’été accélère donc naturellement leur prolifération.
Comment éviter d’en ramener de voyage
Avant et après un séjour, adoptez quelques gestes simples :
- Surveillez les piqûres groupées sur bras, jambes ou dos : elles peuvent révéler une invasion précoce
- Inspectez les matelas et têtes de lit des hébergements avant de poser vos affaires.
- Ne posez jamais vos valises sur le lit ou le sol : préférez une chaise ou un support dur.
- Lavez vos vêtements à 60 °C dès votre retour, même s’ils n’ont pas été portés.
- Aspirez et jetez immédiatement le sac de l’aspirateur pour éviter toute réinfestation.
Pourquoi l’Île-de-France est particulièrement touchée
Les zones urbaines denses comme Paris, Nanterre, Boulogne ou Créteil offrent un environnement idéal :
- rotation constante de locataires,
- transports collectifs,
- proximité des hôtels et logements touristiques,
- immeubles anciens avec multiples cachettes (plinthes, boiseries, fissures…).
C’est pourquoi les entreprises de désinsectisation interviennent de plus en plus souvent dans les immeubles collectifs et résidences étudiantes.
Chez Eleonor Expert Nuisibles, les signalements augmentent généralement de mai à octobre, avec un second pic à la rentrée de septembre.
Que faire en cas de suspicion ?
Dès les premiers signes :
- piqûres régulières en ligne,
- petites taches noires (déjections),
- odeur sucrée désagréable,
- points sombres sur matelas ou sommier…
➡️ Intervenez rapidement : les traitements artisanaux (insecticides grand public) sont rarement efficaces à long terme.
Seul un traitement professionnel ciblé (vapeur, cryogénie, insecticide homologué) permet d’éliminer toutes les phases : œufs, larves, adultes.
Le conseil d’expert
Publiez ou consultez les guides de prévention avant les vacances et la rentrée :
- check-lists anti-punaises pour les voyageurs,
- guide de désinfection pour les logements étudiants,
- conseils pour les propriétaires entre deux locataires.
Ces contenus utiles boostent à la fois votre référencement local et la confiance des internautes, surtout avant la haute saison des infestations.
| Période | Risque principal | Conseil clé |
| Mai – Juin | Premiers déplacements / hôtels | Inspection préventive |
| Juillet – Août | Voyages, Airbnb, chaleur | Lavage et vigilance bagages |
| Septembre – Octobre | Déménagements, rentrée étudiante | Contrôles et traitement rapide |